Chers lecteurs, chers amis,
Fernand Ousmarou, 22 ans, cultivateur de coton fraîchement diplômé du village de Ngong dans le nord du Cameroun, s’est récemment mis à son compte, a acheté des terres et cultive désormais du coton, du maïs et des arachides. Ce projet de vie n’aurait guère été possible sans le soutien de sa banque coopérative villageoise, MUFID Union (Union des Mutuelles Financières de Développement).
Grâce à un prêt de cette banque, Fernand a pu construire son propre avenir. Et il n’est pas le seul : beaucoup des 200.000 familles de cultivateurs de coton de la région rêvent d’avoir les mêmes opportunités. Mais bien que le potentiel de ces banques soit important au Cameroun, il n’en existe pour l’instant que six, avec un total d’environ 13.000 membres.
Pourquoi ces banques sont-elles si importantes ?
Les banques coopératives permettent aux agriculteurs de déposer en toute sécurité le produit de leurs récoltes, d’obtenir des prêts à des conditions équitables et de gagner ainsi une certaine indépendance financière. Ces banques protègent contre les taux d’intérêt souvent insupportables des prêteurs locaux et ouvrent des perspectives, que ce soit pour la scolarisation des enfants, les urgences médicales ou l’achat d’un véhicule de transport.
Votre soutien financier permettrait non seulement de créer davantage de banques à l’avenir, mais aussi de réaliser des projets durables comme le financement de petites installations solaires. Actuellement, 95% des cultivateurs de coton n’ont pas accès à l’électricité. Une installation solaire pourrait apporter une forte contribution – tout en préservant l’environnement.
Quel est l’objectif ?
D’ici la fin de l’année 2025 :
- Six nouvelles banques coopératives sont créées dans la zone cotonnière.
- Au moins 1.000 crédits pour des installations solaires seront accordés aux agriculteurs.
Pour cela, nous avons besoin de collaborateurs qualifiés, de capital d’amorçage et de votre soutien.
Que faut-il pour cela ?
La mise en œuvre du projet est confrontée à deux défis majeurs :
- Des collaborateurs qualifiés: Deux experts expérimentés – François Tagne et Ousman Daouda – sont chargés d’organiser les agriculteurs, de former les futurs employés de la banque et de développer des processus efficaces pour l’octroi de crédits. Leur salaire annuel total s’élève à 10.000 euros, un financement de départ unique qui s’autofinancera par la suite grâce aux intérêts perçus par les nouvelles banques.
- Capital de départ: chaque nouvelle banque coopérative a besoin d’environ 30.000 euros de capital de départ, notamment pour les coffres-forts, le mobilier, les ordinateurs et les logiciels bancaires spécifiques. Afin de ne pas retarder le démarrage pendant des années, une subvention de 15.000 euros doit être mise à disposition dès que les agriculteurs ont apporté eux-mêmes les premiers 50% du capital. Il s’agira d’un projet modèle qui mobilisera un soutien supplémentaire de la part de partenaires tels que la fondation Aid by Trade.
Ensemble, 25.000 euros sont donc nécessaires pour atteindre ces objectifs et créer des structures durables à long terme.
Comment pouvez-vous soutenir ?
Pour concrétiser cette vision, j’ai lancé un projet de crowdfunding :
- 25.000 euros sont nécessaires pour faire les premiers pas.
- Votre contribution sera directement et à 100% transférée au Cameroun.
- Chaque euro donné a un effet de levier énorme – et pour chaque 2 euros donnés, je rajoute 1 euro de ma poche.
Vous pouvez facilement faire un don à l’adresse suivante :
Kreissparkasse Köln
IBAN : DE 22 3705 0299 1152 1434 16
Destinataire : Roger Peltzer
Motif du virement : MUFID Cameroun
A propos : je travaille avec MUFID Union depuis 25 ans et l’organisation compte parmi les réseaux de microfinance les plus sérieux et les plus professionnels du Cameroun. Chaque don est documenté et je fais personnellement un rapport sur l’avancement du projet sur mon blog à la fin de l’année 2025. A cela s’ajoute le rapport de l’auditeur de MUFID Union qui confirme la bonne réception du don et son utilisation conforme au plan.
Pourquoi maintenant ?
La période de Noël est un moment de don et de réflexion. Avec votre aide, nous pouvons créer une véritable amorce de développement durable et une nette augmentation de l’autonomie financière des agriculteurs au Cameroun.
Votre contribution donne aux personnes comme Fernand la possibilité de prendre leur vie en main. Il ne s’agit pas d’une aumône, mais de véritables opportunités.
Je vous remercie chaleureusement pour votre soutien.
Avec nos meilleures salutations,
Roger
Photo de couverture : à gauche, Fernand Ousmarou, 22 ans, est un nouveau producteur de coton de Ngong, dans le nord du Cameroun. Grâce à un prêt de sa banque coopérative MUFID, il a pu s’installer à son compte et acquérir des terres sur lesquelles il cultive désormais du coton, du maïs et des arachides – un grand pas vers un avenir meilleur.